Wall Street: la hausse l'emporte après le PCE, mais les gains restent marginaux
information fournie par Zonebourse 05/12/2025 à 18:21
Vers 11h45 (heure locale), l'indice Dow Jones gagne 0,1% à 47 885,2 points, tandis que le Nasdaq Composite progresse un peu plus nettement de 0,2% à 23 542,1 points.
Le S&P 500, plus large, prend 0,2% à 6 866,2 points, pour revenir à moins de 25 points de son record historique de 6 920,3 points inscrit à la fin du mois d'octobre. L'indice de référence des gérants américains ne se situe plus désormais qu'à moins de 2% du seuil inédit des 7 000 points.
Un rapport publié ce matin a montré que la hausse de l'indice des prix PCE - le plus surveillé par la Fed - avait ralenti de manière inattendue en septembre, laissant entrevoir un affaiblissement des pressions inflationnistes.
En données sous-jacentes (hors énergie et alimentation), le PCE de base s'est tassé de 0,1 point par rapport à août, à 2,8%.
"C'est nettement en dessous des 3,1% de prévision des membres du FOMC pour la fin d'année 2025", souligne Bastien Drut, responsable de la stratégie et des études économiques chez CPRAM.
Des chiffres distincts communiqués dans la matinée dans le cadre d'une étude réalisée par l'Université du Michigan ont indiqué que les anticipations d'inflation à un an chez les consommateurs étaient revenues à 4,1%, contre 4,5% en novembre, soit un plus bas depuis le début de l'année.
Ces statistiques réaffirment le scénario d'un atterrissage en douceur de la croissance américaine, synonyme d'une poursuite des mesures de soutien de la Réserve fédérale.
"Cela va clairement dans le sens d'une baisse de taux en décembre mais aussi de la poursuite du cycle de baisses en 2026, surtout avec la morosité des chiffres de consommation", ajoute Bastien Drut, chez CPRAM.
Les marchés anticipent que la banque centrale américaine abaissera de nouveau ses taux d'intérêt la semaine prochaine, comme elle l'avait déjà fait en septembre et en octobre, avant deux nouvelles réductions anticipées l'an prochain.
Ajoutant à l'optimisme ambiant, l'annonce du rapprochement géant entre Netflix et Warner Bros dans le cadre d'une opération évaluée à quelque 72 milliards de dollars relance l'espoir de grosses opérations de fusions-acquisitions (M&A) potentiellement créatrices de valeur.
Le titre Netflix chute cependant de 3% dans le sillage de cette acquisition, tandis que l'action Warner Bros. Discovery (WBD) gagne 2,6%.
Parmi les secteurs majeurs du S&P 500, celui des services de communication est le plus performant ( 1%) suite à ce mariage qui se réalise sur la base de multiples de valorisation élevés.
Les titres liés aux services collectifs (-0,5%), à l'industrie (-0,4%) et à la santé (-0,4%) sont en revanche boudés.
Le VIX, qui était passé en 10 jours de 28 à moins de 16, se maintient en dessous de ce seuil, même s'il remonte un peu vers 15,9, témoignant de la plus grande sérénité des investisseurs.
Insensible à la perspective de nouvelles baisses de taux de la Fed, le rendement des Treasuries à dix ans continue de se tendre au-delà de 4,11%, tandis que le dollar remonte face à l'euro, qui enfonce la barre de 1,1640.
Sur l'ensemble de la semaine, le Dow Jones gagne pour l'instant 0,5%, le S&P 500 0,4% et le Nasdaq près de 1%.
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